À tout seigneur, tout honneur, personne ne disconviendra du nombre d’associations liées à la solidarité des nations africaines au Québec. Et ce, à commencer par celles dont ce blog assure déjà la couverture depuis le début de cette année. Dans la circonstance, il va ainsi sans dire qu’il devenait péremptoire d’édifier un organisme aux intentions rassembleuses en vue d’assurer, voire de promouvoir, l’unité de ces regroupements socioéconomiques et professionnels.

Il s’agit, du moins, de ce qui a été déterminé par une communauté d’immigrant·e·s africain·e·s dans la capitale québécoise. Voilà donc le but liminaire du Conseil panafricain de Québec : inciter l’intégration des nouveaux arrivants, hommes ou femmes, en polarisant les services pouvant leur être salutaires et en défendant leurs intérêts à l’échelle municipale. En effet, institué en 2014, le Conseil panafricain de Québec se dévoue depuis à la francisation des allophones, en sus d’aider à la recherche de logement et de présenter tout intéressé aux organisations auxquelles il est affilié. En outre, dans une optique distincte, il propose un soutien financier de même qu’un satisfecit vis-à-vis des appétences des Afro-Québécois·e·s relatifs à l’emploi, l’éducation et l’entrepreneuriat, entre autres bons offices. À dessein de cerner son offre de soutènement et les visées de cette société à but non lucratif, notre rédactrice Sara s’est entretenu avec une représentante, Madame Hawa Gagnon. Il est à noter que celle-ci exerce la fonction de secrétaire générale au cœur du Conseil panafricain de Québec.

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Crédit : Éric Livernoche Photographie

Y a-t-il un événement dans votre vie qui a influé sur votre décision de rejoindre ou, peut-être, de cofonder un tel organisme ? Quel était-il ?

J’ai décidé de rejoindre le COPAQ [le sigle utilisé pour alluder au Conseil panafricain de Québec], car, étant une enfant adoptée née au Mali, je cherchais des moyens de me rapprocher des membres de la communauté de mon pays, voire de mon continent d’origine. J’ai, par conséquent, commencé par m’impliquer au sein de l’Association malienne du Québec. Cependant, la mobilisation était la plus difficile. Une amie, Bernice Nébanglar, m’a ensuite invitée à me joindre au cercle des femmes du COPAQ. J’ai été séduite par le dynamisme des membres, les nombreuses activités et les occasions de partage.

Sur la page du COPAQ, vous employez, maintes fois, les termes « Africain·e·s » et « Afro-Québécois·e·s » pour désigner votre clientèle. Comment définiriez-vous ces deux termes ? Autrement dit, qui est, à votre sens, africain·e ?

Si on se fie à l’expression « berceau de l’humanité » [pour référer à l’Afrique], il devient aisé de reconnaître en chacun de nous une origine africaine. Au sein du COPAQ, on utilise « Africains », « Panafricains », « Afrodescendants (incluant “Afro-Caribéens”) », « Afro-Québécois », « Québécois » [ou] « sympathisants » pour désigner toute personne, d’origine ou d’espèce humaine, sympathisante à la proposition de valeurs de la famille COPAQ.

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La portée de votre travail a-t-elle été affectée, à votre avis, par la pandémie de la maladie de coronavirus 2019 ?

Oui, car les événements ont dû se tenir exclusivement en ligne. Il a donc fallu faire preuve de créativité pour mobiliser nos membres et leur rappeler que le COPAQ est toujours présent pour eux. Nous sommes [toutefois] fiers d’avoir relevé le défi dans le cadre de différentes activités organisées pour le Mois de l’histoire des Noirs. Nous avons également dû poursuivre notre coordination d’équipe de manière virtuelle. Cela fut un défi, car il y a eu du mouvement au sein de notre organisation depuis le début de l’hiver. Par ailleurs, les réalisations de COPAQ-Média, dans ce contexte, nous ont permis de nous démarquer.

Qu’est-ce que vous aimez le plus du poste que vous occupez ?

Comme secrétaire administrative, préparer des rencontres permettant l’échange d’idées et le partage de connaissances, m’assurer de veiller au bien-être du noyau de l’organisation en conservant le résultat des discussions et des diverses archives.

Quelles sont les trois personnes qui vous inspirent le plus au quotidien ?

Philis Weatley, Maya Angelou et l’archevêque Desmond Tutu.

Vous voulez en apprendre davantage sur le COPAQ, visitez son site web !

Catégories : SOCIETE

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